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Lorsque les besoins d'espace de la famille augmentent, plusieurs propriétaires sont confinés à prendre la décision: "déménager ou agrandir ?". Est-ce moins coûteux de déménager ou d'investir dans notre demeure actuelle ?

Vous devez d'abord déterminer vos besoins et évaluer votre situation financière. Prévoyez-vous profiter de l'agrandissement projeté pendant plusieurs années ? Si vous songez à revendre d'ici deux ou trois ans, il est peut-être préférable de déménager tout de suite.

Si l'emplacement de votre demeure est idéal pour vous et votre famille; si votre quartier est de plus en plus recherché par les acheteurs et si les maisons de votre entourage ont une valeur supérieure à la vôtre, agrandir est sans doute une décision justifiée. Cependant, si la valeur de votre propriété est déjà supérieure à celle des maisons de votre entourage, pensez-y à deux fois avant d'y ajouter une nouvelle pièce.

Autre question: Aimez-vous suffisamment cette maison pour investir le temps et l'argent nécessaires à son agrandissement.

Prenez le temps de vérifier la valeur marchange de votre propriété de même que celle des autres maisons des alentours qui ont été vendues dernièrement, vous pourrez évaluer la valeur probable de votre maison une fois les rénovations faites.

Quatre ménages sur 10 prévoient rénover en 2003 dans le Grand Montréal. Une intention pointée par l'enquête réalisée par la société canadiene d'hypothèques et de logement.

Plus de 500 000 ménages songent à rénover leur habitation cete année, alors que 45 000 ménages envisagent sérieusement l'achat d'une propriété.

Quels sont les consommateurs les plus susceptibles de rénover?

  • Les ménages de quatre personnes ou plus dont le chef est âgé entre 35 et 44 ans
  • Et disposant d'un revenu familial se situant entre 40 000$ et 60 000$ annuellement

Si l'achat d'une maison constitue l'un des investissements majeurs au cours d'une vie, on ne peut négliger que ce choix a des conséquences. Entre autres, lorsque la décision est prise, différentes questions seront soulevées. Les réponses à celles-ci doivent être basées sur des critères rigoureux. La possibilité d'acheter une maison neuve ou existante deviendra inévitablement un sujet de discussion. Voici donc des pistes de réflexion qui vous aideront à peser le pour et le contre à ce sujet.

Coûts à envisager

La question qui revient le plus souvent lors de l'achat d'une maison neuve ou usagée est: «combien coûteront tous les frais inhérents à cet achat?»

  • Maison neuve implique: droits de mutation (sur le terrain uniquement); taxes de secteur (sur les services établis pour le développement d'un nouveau secteur payable pendant un certain temps); aménagement du terrain; entrée; cabanon; rideaux; stores; décoration; haie, clôture; etc...

  • Maison usagée implique: droits de mutation; frais d'inspection pré-achat; entretien (usure normale); rénovations (parfois majeures); décoration, peinture, grand ménage; etc...
    Finalement un choix ou l'autre amènera sûrement à sortir des sous de votre bourse. Si vous pensiez que vous achètriez une maison et que tout s'arrêterait là, détrompez-vous. Il faut être discipliné et savoir établir un budget global. Mais rassurez-vous,  rien n'oblige à tout faire la première année! Vous pourrez échelonner vos dépenses sur une plus longue période et prendre le temps de profiter de votre maison et de la vie agréablement!

 

 

Près de 4% des ménages sont des acheteurs déterminés. Les accédants domineront le marché, mais les acheteurs expérimentés seront plus nombreux comparativement à l'an dernier:

  • Intention d'achat:
    • 6,5% des ménages sont des acheteurs potentiels;
    • Les acheteurs éventuels représentent 2,8% des ménages, comparativement à 3,5% en 1998;
    • Autant d'acheteurs déterminés - 3,7% des ménages - cette année que l'an dernier;
  • Profil des acheteurs:
    • Les accédants à la propriété domineront le marché, mais les acheteurs déjà propriétaires seront plus nombreux, représentant 35% du marché (31% en 1998);
    • Quatre acheteurs potentiels sur dix font partie de la génération X (25 à 34 ans);
    • 22% des acheteurs potentils ont une revenu familial supérieur à 80 000 $ comparativement à 16% l'an dernier;
  • Type d'achat envisagé:
    • Une maison existante constitue le premier choix de 78% des ménages;
    • Plus de la moitié prévoient payer leur nouvelle habitation moins de 125 000$;
    • 46% des ménages optent pour l'Île de Montréal, alors que 42% préfèrent les banlieues;
    • Le logement en copropriété a la cote auprès de 8% des acheteurs potentiels;
    • Les maisons de grande taille (plus de 3 500 pieds carrés) seront en demande et obtiennent 15% des intentions fermes d'achat;
  • Intentions de rénovation:
    • 38% des ménages ont l'intention de rénover leur logement au cours des douze prochains mois;
    • De ce nombre, 12% sont prèts à rénover au cours des six prochains mois;
    • Les rénovateurs les plus sérieux sont parmi les 35 à 44 ans, ménages de quatre personnes et plus et possédent un revenu de 40 000$ à 60 000$ annuelement;
    • Les principales rénovations:
      • peinture et papier peint (45%);
      • moquettes et planchers (14%);
      • portes et fenêtres (14%);
      • salle de bain (13%);
      • conversion/ajout d'une salle de jeu (7%);
      • cuisine (7%);
    • 55% prévoient effectuer leurs travaux eux-mêmes, tandis que 29% feront appel aux services d'un professionnel;
    • Les rénovateurs planifient débourser en moyenne 4 200$ pour l'ensemble de leurs travaux de rénovation.

 

 

La rénovation de votre domicile est un investissement majeur. Vous pouvez éviter de nombreux tracas en suivant quelques règles élémentaires de prudence dans le choix de votre entrepreneur et dans vos relations avec ce dernier.  Éducaloi vous explique dans cette capsule l’importance de vous prévaloir d’une évaluation avant de faire effectuer des travaux et, qui plus est, d’un contrat en bonne et due forme avec l’entrepreneur de votre choix.

 

 

Le choix d'un entrepreneur ne doit pas être pris à la légère ! En effet, les travaux de rénovation
et de construction étant très coûteux, il est important que vous choisissiez un entrepreneur de
manière à vous assurer que le travail sera bien exécuté.

À cet effet, n'hésitez pas à consulter des gens de votre entourage qui ont déjà retenu les services d'un entrepreneur. Faites soumissionner plusieurs d'entre eux et comparez ce qu'ils vous offrent : qualité des matériaux, services, délais d'exécution, prix global, garanties, etc. Avant de choisir un entrepreneur, déplacez-vous pour aller voir certains travaux qu'il a réalisés, renseignez-vous auprès d'anciens clients et vérifiez s'il est détenteur d'une licence.

Relativement à ce dernier point, sachez que les entrepreneurs doivent être détenteurs d'une licence d'entrepreneur de construction délivrée par la Régie du bâtiment du Québec. Demandez à l'entrepreneur de vous montrer sa licence.

Lorsqu'elle délivre une licence, la Régie du bâtiment fait passer des examens à l'entrepreneur pour vérifier ses connaissances et sa compétence. De plus, la licence est garante de la solvabilité de l'entrepreneur. Pour être titulaire d'une licence, l'entrepreneur doit également verser un cautionnement de 10 000 $ en vue d'indemniser ses clients s'il était reconnu coupable de fraude.

 

 

Devrais-je demander une évaluation à l'entrepreneur avant qu'il amorce les travaux?

L'évaluation n'est pas obligatoire, mais vous devriez la demander pour votre protection. Elle devrait comprendre le coût des travaux qui seront effectués ainsi que le détail des matériaux que l'entrepreneur compte utiliser.

L'évaluation des coûts de construction ou de rénovation peut se présenter sous forme de tarif forfaitaire, c'est-à-dire une somme globale ou encore d'un tarif horaire multiplié par le nombre d'heures prévues pour accomplir les travaux.

Demandez à avoir une évaluation la plus détaillée possible. Si, en cours de travaux, un ouvrage non prévu s'avérait nécessaire, demandez à ce qu'il soit inscrit dans l'évaluation.
Cela vous évitera de mauvaises surprises lorsque vous recevrez la facture des travaux !

 

 

Lorsque vous avez choisi votre entrepreneur, exigez un contrat écrit et détaillé. Voici les informations que le contrat devrait contenir :

  • vos nom et adresse;
  • les nom et adresse de l'entrepreneur;
  • les numéros de licence et de permis de l'entrepreneur;
  • la date du début des travaux;
  • la date de la fin des travaux;
  • la garantie;
  • la déclaration selon laquelle l'entrepreneur s'engage à
  • respecter les règlements municipaux et les normes du Code du bâtiment;
  • le numéro de la police d'assurance-responsabilité de l'entrepreneur ainsi que le nom de la compagnie d'assurance;
  • la description détaillée des travaux à effectuer;
  • les types de matériaux utilisés ainsi que les quantités. Il serait prudent d'annexer une copie de l'évaluation au contrat;
  • le prix total et les modalités de paiement;
  • le nettoyage des débris de construction par l'entrepreneur à la fin des travaux.

Certains commerçants dans le domaine de la rénovation domiciliaire sont considérés comme étant des commerçants itinérants. Il s'agit notamment des vendeurs de portes, de fenêtres, de couvertures, d'isolants thermiques ou de revêtement extérieur de bâtiment. L'entrepreneur qui vous vend de tels produits est un commerçant itinérant, et ce, même si c'est vous qui l'avez contacté pour bénéficier de ses services. Les dispositions relatives aux commerçants itinérants s'appliquent donc lorsque vous concluez une entente avec ces entrepreneurs (voir capsule : les commerçants itinérants).

 

 

Qu'en est-il des modalités de paiement?

La plupart des entrepreneurs demandent un acompte. Négociez le plus petit acompte possible; vous vous protégez ainsi contre une éventuelle faillite de l'entrepreneur.

Quant au paiement des travaux, il est recommandé de le faire par versements. Il est recommandé de payer l'entrepreneur qu'au fur et à mesure de la réalisation des travaux.

Assurez-vous de conserver une somme qui ne sera remise à l'entrepreneur que lorsque tous les travaux prévus auront été complétés.

 

 

Où puis-je porter plainte si je suis insatisfait de la qualité des travaux?

Pour commencer, essayez de vous entendre avec l'entrepreneur pour régler le problème à l'amiable. Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez lui faire parvenir, par lettre recommandée, une mise en demeure l'avisant des problèmes rencontrés et lui donnant un délai pour y remédier.

Si, à l'expiration du délai, l'entrepreneur n'a pas rencontré vos attentes, vous pouvez porter plainte à l'un des bureaux de la Régie du bâtiment. Il existe un formulaire de plainte que vous pouvez remplir. Il est disponible dans les bureaux régionaux de la Régie. Vous devez remplir le formulaire et y annexer une copie de la lettre recommandée envoyée à l'entrepreneur et la preuve que vous avez utilisé ses services (copie du contrat que vous avez signé ou de la facture qu'il vous a fait parvenir).

La Régie étudiera votre plainte et tentera de favoriser une entente entre vous et l'entrepreneur. Si celui-ci refuse de collaborer, la plainte pourra être prise en considération lorsque l'entrepreneur fera sa demande pour renouveler sa licence.

Notez bien que cette procédure de plainte à la Régie du bâtiment ne vous fait pas perdre vos autres recours légaux. Ainsi, vous pouvez également intenter une action à la Cour des petites créances, si le montant en jeu est de 3 000 $ ou moins, ou devant un autre tribunal si le montant de votre réclamation est plus élevé.

 

 

Ai-je besoin d'obtenir un permis pour faire des rénovations ou de la construction?

Vérifiez auprès de votre municipalité. Si vous faites des rénovations ou de la construction sans avoir obtenu le ou les permis exigés par votre municipalité, vous pourriez avoir à payer une amende !